Mes Quais du Polar, 2016

SAM_4829 - CopiePetit bilan de mes Quais .
Deux jours encore cette année. Le vendredi avec l’amie Béa, et le samedi avec mon mari. Le temps du vendredi gris, maussade, humide, nous a poussées directement dans la grande librairie, calme ce premier jour à l’ouverture des portes, à 10 h. SAM_4827C’est là que nous avons eu la chance de rencontrer un jeune libraire enthousiaste, disponible pour la causette autour de ses livres préférés du moment : « La femme qui avait perdu son âme » de Bob Shacochis chez Oliver Gallmeister ( et hop ! achat de Béa qui me le prêtera ) et « La Maison dans laquelle » de Mariam Petrosyan chez Monsieur Toussaint Louverture, deux chefs d’oeuvre selon ce passionné de littérature. Nous sommes tombés d’accord tous les deux sur « Confiteor » de Jaume Cabré ( Actes Sud ), chef d’oeuvre total ( pour ceux qui ne l’ont pas lu…message pas subliminal du tout ! ).

SAM_4830Ce libraire grande classe exerce son art à la librairie « L’esprit livre », rue du Dauphiné dans le 3ème arrondissement de Lyon. Promenade parmi les tables des librairies, vertige en considérant l’énorme quantité de choses à lire, et station obligée devant les auteurs BD en dédicace, toujours très impressionnants. Puis comme nous l’avions prévu, visite sur une expo partenaire de l’événement, « Huis clos », 14 rue des Pierres Plantées. Pour y aller, promenade sportive (car ça grimpe, les gônes! ) sur les pentes de la Croix-Rousse, jolie grimpette qui au sommet, sur le plateau, offre une vue exceptionnelle sur la ville. 

goninSuperbe exposition de trois artistes : Raphaëlle Gonin, prodige de l’encre de Chine, Léon Sojac, son compagnon, qui réalise des aquarelles qui ne ressemblent en rien à ce qu’on connait de cette technique (œuvres modernes et très originales), et enfin Laurent Gorris, artiste protéiforme, qui exposait ici des dessins en couleur très touchants et oniriques. C’est Raphaëlle qui nous a reçues, charmante avec ses yeux de jade clair, longue conversation sur un peu tout, l’art, la littérature, le monde, la vie…ce sera un beau souvenir que cette rencontre enrichissante et chaleureuse.

quais5 La descente nous emmène dans un sympathique petit resto, puis nous retournons flâner au milieu des livres. A l’étage, sur la galerie qui offre une vue plongeante sur ces montagnes de pages à lire, une exposition d’affiches de graphistes contemporains, chouette, …et on profite du temps là, à se dire qu’il nous faudrait bien un nombre incalculable de vies pour lire tout ça…
SAM_4834Samedi, autre programme avec mon homme : j’ai noté 5 noms d’auteurs à qui j’aimerais serrer la main, mais je devrai me contenter de deux ( Craig Johnson, my favourite cow-boy ) et Franck Bouysse, dont j’ai chroniqué le roman « Grossir le ciel » un coup de cœur, une belle découverte.

Touchant personnage, vraiment, dont j’ai acheté le second livre, « Plateau », commencé sans attendre en rentrant. Conversation brève mais où il m’a affirmé que les gens qui lui disent qu’ils ont aimé ses livres le réconfortent.

« C’est tellement dur, d’écrire » dit-il et c’est si sincère que j’en ai été très émue.

quais6Cet homme est un poète, je vous le dis…Le formidable Craig Johnson donc, assis à côté, pétri d’humanité, de gentillesse et d’humour…Mais c’est samedi, une foule un peu monstrueuse se répand partout, et je ne tiens pas plus que ça aux dédicaces, on va prendre l’air, regarder sur les marches du Palais du Commerce tous ces écrivains qui fument, boivent un café, discutent . Juste s’asseoir et regarder est un plaisir, tous ces gens si différents, que cette littérature rassemble, je trouve ça beau, réconfortant surtout…Pour nous le plus intéressant, ce sont les conférences.

quais3 A 14h, joute de traducteurs, autour d’un texte extrait du roman à paraître de Craig Johnson, avec Sophie Aslanides ( traductrice attitrée, qui connait le livre entier déjà traduit et l’auteur comme sa poche)et Charles Recoursé ( qui lui n’a jamais lu cet auteur et ne connait que l’extrait élargi ). Passionnant pour qui aime la littérature étrangère et se questionne ( ce que je fais tout le temps) sur l’apport du traducteur.

Puis une heure de queue pour la conférence consacrée au héros récurrent dans le polar, très bien menée par Julie Malaure du magazine Le Point.

quais2Vous pouvez voir sur les photos une sacrée brochette de « grosses pointures », avec Jo Nesbo ( le moins loquace), Craig Johnson, toujours impliqué à 100% dans ces conférences, Deon Meyer très sympa, Sara Gran que je vais m’empresser de lire ( pas encore fait, mais du coup très très envie ) et puis Indridason flanqué de son super traducteur Eric Boury. Il nous a bien fait rire, Arnaldur, et pourtant son sens de l’humour ne se voit pas sur sa figure… Enfin je donne un gros gros bon point à Olivier Norek, vraiment sympathique, intéressant, et très impressionné par ses voisins.Vous savez que vous pouvez écouter ces conférences grâce à ce lien. Je vais me précipiter sur toutes celles auxquelles je n’ai pas pu assister, c’est pour moi le plus intéressant de cet événement qui a encore une fois attiré un nombre énorme de visiteurs.
SAM_4833Mon impression générale est que le succès est bel et bien là, fédérant des lecteurs très variés, des auteurs très différents aussi, et c’est précisément ça qui me plait dans ce festival.
Mes résolutions pour l’an prochain ce sera moins de temps dans la librairie, mais plus de conférences, enregistrements d’émissions ( Mauvais genres en particulier ) et enfin faire l’enquête dans la ville pour m’amuser un peu ainsi que les visites commentées. Et puis continuer à flâner au milieu de la foule enthousiaste, avec la satisfaction de sentir ce goût commun pour la lecture, l’amour des livres, des écrivains, des mots et des histoires.
SAM_4828 - CopieJe me suis plongée avec délices dans « Plateau », avec sur la rétine le visage de Franck Bouysse, son air un peu inquiet et son sourire incertain. Je repars vers ma lecture.

Ron Rash à Lyon

rashJeudi soir, dans une belle collaboration Quais du Polar, librairie Passages et Théâtre des Célestins, a eu lieu une belle rencontre avec ce grand écrivain américain qu’est Ron Rash. J’y étais en excellente compagnie: mon amie Béatrice. Journée par ailleurs agrémentée – ô combien ! – par une flânerie au soleil à la terrasse d’un café, sirotant des diabolos violette…avec notre fée à tous, Kali. 

qdp rashQuoi que certains esprits chagrins puissent penser, ces rencontres sont riches pour le lecteur. Les questions du jeune homme des QDP étaient pertinentes, et nous ont révélé un Ron Rash engagé, lecteur de Giono, Dostoïevski et Tolstoï, il nous a appris ce qu’est la vie dans les Appalaches, sa vision de l’empreinte des paysages sur les gens qui y vivent, et puis aussi que Jim Harrison n’est pas si connu que ça aux USA; il a parlé de son goût des mots, de la musique qu’ils produisent, nous a lu quelques lignes en VO, pour éclairer ses dires. Un homme ron passionné, partageur…L’après-midi il était avec des lycéens, qui, vivant à Lyon, ont vraiment beaucoup de chance de pouvoir assez facilement, assister à de telles rencontres. Et puis ça donne vraiment l’envie de lire.

En tous cas, belle soirée, belle journée, amicale et littéraire. 

Lisez Ron Rash !

Quais du Polar, sous la plume de Jake Hinkson

quais-du-polar-2015-affiche-231129Je suis tombée un peu par hasard sur cet article

http://www.criminalelement.com/blogs/2015/04/letter-from-lyon-2015-quais-du-polar-crime-festival-jake-hinkson

J’en ai compris une partie, mais pas assez pour ne pas me sentir frustrée. J’ai la chance d’avoir dans mes amies blogueuses Evelyne Holingue, qui a accepté, pour vous et moi, de traduire ce texte que je vous livre donc ici en français. Merci mille fois, Evelyne !

« Les Quais du Polar est le plus grand festival de littérature policière en France, et cela en dit beaucoup, car les français adorent les romans policiers.
Bien sur, les romans mystères et les romans noirs marchent très bien aux USA, mais le roman criminel est un phénomène culturel français qui remonte à des dizaines d’années en arrière.
Les français, Dieu les bénisse, sont obsédés par tout ce qui est d’ordre criminel. Le festival des Quais du Polar se déroule dans le magnifique Palais du Commerce, à Lyon, où, pour trois jours, plus d’une centaine d’auteurs dédicacent leurs livres pour environ
70 000 fans et lecteurs. C’est un évènement comparable à Comic-Con pour les fous du roman noir.
Je suis allé à Lyon en mars pour la promotion de mon roman « Hell on Church Street », qui vient d’être publié en France sous le nom « L’Enfer de Church Street ». Le livre fait partie d’une nouvelle collection des Editions Gallmeister intitulée Neonoir, dont le but est de faire connaitre aux français les nouveaux auteurs américains de fiction criminelle.
Parmi les auteurs prévus dans cette collection des talents incroyables tels Jon Bassoff, Matthew McBride, Steve Weddle, et Todd Robinson.
Benjamin Whitmer, un autre écrivain de la collection Neonoir, auteur des romans « Pike » et « Cry Father » m’a rejoint à la table des dédicaces (si vous ne connaissez pas l’œuvre de Benjamin Whitmer, vous manquez la naissance d’une légende. Je suis sérieux. Ben Whitmer est un authentique, unique Américain. Un critique a dit que Whitmer est ce que vous obtiendriez si James Ellroy avait couché avec Shakespeare. La comparaison est flatteuse, bien sur, mais Whitmer est l’un des plus remarquables parmi les auteurs contemporains.) 
Whitmer est beaucoup plus connu aux States que je ne le suis (ce qui veut dire qu’il est connu), mais nous sommes des crevettes en comparaison des géants John Grisham et Michael Connelly. Si vous voulez écouter la session avec ces deux auteurs, elle est disponible sur Télérama sous le nom Cercle Polar #158 et inclut les introductions et réponses traduites des auteurs.
Grisham et Connelly sont entrés sous les applaudissements. Les files d’attente débordaient jusqu’au coin de la rue. D’autres grands noms: Ian Rankin, Elizabeth George, et Val McDermid.
La table de Grisham était en face de la nôtre, nous avions donc une bonne vue. Alors que nous étions des amateurs ici pour trois jours, Grisham a travaillé une après-midi – son entourage l’installant avec efficacité, il était entouré d’une montagne de ses livres traduits en français et s’est mis à signer tout en accueillant ses fans enthousiastes avec l’aisance et l’élégance d’un homme qui rencontre de tels fans depuis vingt ans.
Deux heures plus tard environ, il était escorté avec la même impeccable prestation. Je ne pense pas que Whitmer ait eu la moindre envie de rencontrer Grisham, mais j’aurais aimé avoir la possibilite de lui dire bonjour, si ce n’est pour lui dire qu’il était le premier auteur que j’ai jamais rencontré. (Nous sommes tous deux originaires de l’Arkansas, et il donna une séance de dédicaces près de chez moi quand j’étais un gamin. Il avait été, il faut noter, très gentil à mon égard.)
jake HinksonMême les petits auteurs sont restés très occupés pendant le festival. Comme les Quais Du Polar se déroulent pendant trois jours, Whitmer et moi avons pu rencontrer des centaines de fans ainsi que des nouveaux lecteurs parmi les milliers de gens qui s’étaient déplacés pour l’évènement. J’ai entendu dire qu’environ 30, 000 livres se sont vendus pendant le week-end. Basé sur ce que j’ai pu observer, je le crois aisément.
L’expérience était incroyable sur plusieurs aspects.
D’abord, ni Ben ni moi n’avions jamais signé autant de livres que nous en avons signé en un jour au festival. (Un de mes souvenirs préférés du festival fut de voir une adolescente bavarde demander un autographe à Whitmer. C’était comme s’il était J.K. Rowling.)
Ensuite, la gentillesse et l’enthousiasme des foules étaient incroyables. Les gens qui déambulaient autour des tables et des auteurs étaient de tous les âges, hommes et femmes. Pendant nos moments de relâche Whitmer et moi ne pouvions qu’admirer ces gens.

Benjamin Whitmer et Jake Hinkson

Benjamin Whitmer et Jake Hinkson

Whitmer et moi avions à participer à différents événements, par exemple des débats et des interviews radio. Je faisais partie d’un panel intitulé “Le tueur en moi” avec les écrivains français Maxime Chattam, Sebastien Gendron, Ingrid Desjours, et l’écrivain allemand Sasha Arango. Le débat se déroulait dans la chapelle de la Trinité, une somptueuse église ancienne, parce qu’en France on discute roman noir dans de somptueuses églises anciennes. Nous portions des écouteurs qui traduisaient alors que nous parlions de nos livres, de nos influences, et du rôle du psychopathe dans la littérature criminelle. La chapelle était bondée (surtout pour Chattam, qui est une super star en France), et la discussion était animée.
A la fin du festival, les fans avaient leurs livres et leurs autographes et sont rentrés chez eux pour afficher leurs photos sur leurs réseaux sociaux. Les auteurs célèbres s’étaient envolés depuis bien longtemps, on suppose sur des nuages d’argent, vers leurs superbes maisons. Les libraires ont commencé à ranger ce qui restait d’invendus, et les organisateurs du festival ont commencé à plier les énormes banderoles décorées des noms des superstars du polar tels James Ellroy et P.D. James. Votre humble correspondant a pris le bus avec Ben Whitmer et un groupe d’autres écrivains (nous venions de tous les coins du monde mais avions en commun le fait de traîner nos propres bagages et de nous rendre à la gare.) Là-bas nous nous sommes serré la main, dit au revoir, et avons embarqué dans nos trains, des sourires un peu idiots sur nos visages.
Nous ne faisions qu’un. « 

by Jake Hinkson

Ici, le lien vers le site de Jake Hinkson

Quais du Polar, suite et fin…

SAM_4090Samedi, journée chargée, pleine de bons moments malgré un petit bémol. Un constat général des très très nombreuses personnes présentes et fidèles à cet événement : il y a eu quelques « ratés » gênants, en particulier sur les lieux, les horaires des conférences et la capacité des salles. Ainsi, après une attente de près d’une demie-heure pour une conférence que j’attendais impatiemment (« Les héros de nos polars : bien sous tous rapports ? ») avec J.B. Pouy, Leonardo Padura et Ian Rankin, des tickets en main indiquant une place dans la salle…Eh bien refoulés à la porte de la belle salle aux grands lustres des anciennes archives ! Jauge de la capacité mal évaluée . Et ainsi ce sont environ 30 personnes qui ont fait demi-tour, un peu en rogne ! Nous nous sommes donc repliées vers la Chapelle de la Charité pour une rencontre avec Elizabeth Georges, Patricia McDonald, Barry Gornell, Saul Black et Pascal Dessaint sur le thème : le mal qui est en nous. Bon, eh bien c’était passionnant, comme toujours les conférences . Patricia McDonald, qui s’exprimait en français – précisant qu’elle avait bu du vin et que du coup son vocabulaire l’avait un peu quittée ! – a été assez amusante, mais c’est Pascal Dessaint qui m’a touchée, vraiment. Quant à Saul Black, encore inconnu pour moi, il m’a donné très envie de lire ce qu’il vient d’écrire; plutôt auteur jusqu’à présent de SF sous son vrai nom, Glenn Duncan, il vient d’écrire son 1er polar « Leçons d’un tueur » ( Presses de la Cité ) . Les conférences sont vraiment ce que je trouve le plus intéressant, mais il est difficile d’en voir beaucoup, et cette fois d’autant plus avec ces erreurs de « jauge » des salles, les erreurs sur les programmes, etc…Bon, on espère que tout rentrera dans l’ordre l’an prochain ! On sait, on imagine quelle énorme organisation tout ça représente et bien normal que ça accroche parfois. La bonne humeur a été  vraiment dominante.

Vu du ciel

Vu du ciel

Pour les dédicaces, une cohue impressionnante. Arrivés tôt le matin, 20 minutes d’attente pour Leonardo Padura, mais conversation très sympa avec d’autres lecteurs et un libraire jovial; malgré ça, le monsieur ne sera sans doute pas si souvent dans nos contrées, alors on attend avec le sourire; sans être une forcenée des dédicaces, je voulais saluer cet auteur que j’admire et aime depuis le premier livre lu. Un shake – hand à Ian Rankin , puis à l’incroyable Benjamin Whitmer, extrêmement souriant, comme éclairé de l’intérieur, lui qui écrit de façon si noire, si sombre ! Un sourire un peu carnassier, des yeux très bleus et pétillants de malice et je crois d’intelligence. Il a été la figure la plus marquante de ma journée, je ne sais pas vraiment pourquoi…Son livre « Pike » m’avait beaucoup remuée, j’en garde un souvenir très puissant, et d’imaginer tout ça passant par le cerveau de cet homme si souriant, c’est étrange. Parfois – en bons lecteurs que nous sommes, avec la tête pleine d’histoires – un visage entrevu quelques minutes, assorti au souvenir de la lecture, et l’auteur, là, présent avec ce sourire et cet air si heureux, devient un personnage de fiction. Je sais, ça s’appelle du fantasme ! logo-gallmeister-home (1)Décidément, Oliver Gallmeister est pour moi un éditeur qui fait un merveilleux travail et grâce à lui je vis de magnifiques moments de lecture. En fin d’après-midi, pour accéder au Palais du Commerce, il y avait une file interminable et on faisait entrer les gens au rythme des sorties, sécurité oblige . Alors, malgré les petits désagréments de ce succès immodéré, une chose est belle et réconfortante, un constat : beaucoup de monde lit, oui ! De tous âges et tous milieux . Et ça fait plaisir. Les organisateurs ont mis en ligne ces chiffres : 70 000 visiteurs, dont 10 000 pour l’enquête dans la ville, 100 auteurs de 23 nationalités et 30 000 livres vendus ! C’est pas du bonheur, ça?

A l'assaut !

A l’assaut !

La petite déception est là : ce qui devait être une rencontre entre blogueurs. J’aurais bien voulu être à la table ronde, à laquelle je n’ai pas pu assister ( informée le jeudi soir pour le vendredi ). Là, j’étais sûre d’un échange. Cette « rencontre » au café polar de l’Hôtel de Ville n’en a pas été une. Il s’est avéré que l’accueil était assuré par deux  représentantes – si je ne me trompe pas parce qu’elles ne se sont pas présentées à nous –  des éditions Presses de la Cité et Belfond. Elles se sont adressées à un bon groupe de blogueurs qui se connaissaient déjà et qu’elles avaient déjà rencontré, laissant les nouveaux venus un peu isolés. Bon, tout ça pour ça, ça ne valait pas le coup, si ce n’est une petite discussion avec une blogueuse dans la même situation que moi, qui écrit ICI, et un verre d’un très bon vin blanc pour l’apéro ! Par contre, le résultat de l’enquête menée conjointement par les QDP et l’Arald, ça, c’est intéressant et à lire là !

En résumé, mon regret est d’avoir loupé une conférence qui semblait passionnante et de ne pas avoir pu en écouter plus, MAIS un effroi joyeux et excité en voyant tout ce qu’il y a à découvrir encore, et un immense plaisir devant cette pléthore de libraires, d’écrivains et de lecteurs ! Une belle et riche manifestation .

Allez ! Quelques photos encore, ma petite, trop petite moisson noire ( mon porte – feuille a résisté, mais ça a été un combat de chaque minute ) et quelques aperçus de la foule, des files interminables, de Padura, Whitmer, Gallmeister au téléphone et Patricia McDonald qui clope sous les magnolias.

De nombreuses photos sur la page FB des Quais du Polar et sur celle des éditions Gallmeister

Mes meilleurs souvenirs engrangés de ces deux jours sur les Quais : une journée de soleil et d’amitié avec Béa et Véro / Kali. Une autre avec mon mari et : une conférence passionnante, plein de livres dans ma besace, la colère et l’humanité de Pascal Dessaint, la poignée de main de Leonardo Padura, le sourire éclatant et inquiétant de Benjamin Whitmer, arme de séduction massive.

A l’année prochaine ! 

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Quais du polar 2015, quelques images

quais-du-polar-2015-affiche-231129Vendredi, formidable journée…Trains qui fonctionnent, beau temps, et amitié. Avec Béatrice escapade lyonnaise, rencontre avec notre bonne fée Kali ( si heureuse de la voir et de l’entendre, même pour deux petites heures ! ), et puis en route pour les Quais du Polar…Journée tranquille : tour de la grande librairie du Palais du Commerce, avec déjà le tournis devant tant de livres à lire, à noter…Comme toujours, constat que le visuel de cette manifestation est impeccable et beau. On traîne un peu sur les balcons, à regarder les auteurs de BD faire leurs dédicaces extraordinaires. Tiens, on croise Debré, mais on s’en fout ! On préfère bavarder un peu avec les libraires. Peu de dédicaces, je dois attendre le samedi pour aller saluer les deux ou trois à qui je veux dire mon admiration ; repas tranquille avec Béa, arrosé d’un Viognier bien frais.

unnamed (7) Il fait beau, les magnolias sont en fleurs…Le va et vient des fumeurs sur les marches du Palais du Commerce, parfois un visage connu. On profite et puis, amusons-nous ! Enquête Grains de sel pour les enfants…Bon, eh bien, on s’en est bien sorties et avons gagné notre tampon d’admission dans la police ! Etonnant, non ? Je ne vous dis pas qui est le coupable. Puis expo interactive, munies de tablettes, nous trouvons qui a tué Lemaure; très amusante animation, et ben oui, disons le: le grand chef de la PJ nous a dit que pour des bleues, on s’en sortait bien ! Petit tour sur les stands des bouquinistes et disquaires dans le hall de l’Hôtel de Ville…

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 La suite plus tard, ceci n’est que la mise en bouche…