Ah ! L’ami Craig a écrit là son livre à mon avis le plus drôle : j’ai beaucoup ri, parfois par la trivialité des expressions, parfois par leur finesse et les sous-entendus qui démontrent qu’il ne nous prend pas pour des crétins ( c’est bien agréable ! ). On se les gèle du côté de Durant, Wyoming, cet hiver-là; on se les gèle et on trouve : des molosses furieux qui veillent sur la déchetterie/casse, un pouce, et dans la foulée : des cadavres. On y retrouve un Walt Longmire qui va accroître considérablement le nombre de ses cicatrices ( morsure aux fesses, visage laqué au lacrymogène, etc etc…), un Sancho déprimé qui veut démissionner et surtout une Vic en très grande forme, « putain, merde… » ben oui, elle est comme ça, Vic, elle jure comme un charron, mais c’est une fine mouche qui n’a pas froid aux yeux…Entre Geo qui gère la casse et qui flirte avec une ancienne institutrice séduisante, un perroquet déplumé et un couple parfumé à la marijuana, l’enquête avance, semée d’embûches auxquelles Walt, qui n’a rien, mais rien du tout du super-héros, a du mal à sortir indemne.
Au lieu que je me fatigue à tout réécrire, vous pouvez lire le début du roman ( ça commence fort ! ) LÀ.
Je rajouterai que ce roman remet à jour notre idée de l’Ouest américain, un peu comme le film « Nébraska » dont j’ai parlé précédemment.
Craig Johnson, dans cette vidéo, aborde les thèmes qui ont été discutés aux conférences des Quais du Polar. J’aime ses livres, il en reste encore à traduire, je les attends et je ne suis pas la seule ! Coup de chapeau à Sophie Aslanides qui fait là un travail de tout premier ordre, comme toujours.
La livrophage 
Je ne savais pas que Sophie Aslanides était La Grande Sophie. J’aime ce qu’elle fait mais ici je suis un peu larguée alors, merci pour le livre et l’info.
J’aimeJ’aime
Non ! c’est une blague ! C’est qu’elle est grande par sa taille et par son talent !!! Mais…peut-être qu’elle chante aussi !
Et d’ailleurs, j’ai enlevé la parenthèse en pensant à cette éventuelle méprise ! Mes excuses, Evelyne, vous n’êtes pas si larguée que ça !
J’aimeJ’aime
Chapeau ! Mais alors chapeau, je n’en reviens pas ! Ton article est très bien écrit, mais ça comme toujours, mais ce que j’adore, c’est la vidéo. Parce que tu ne le sais pas, heureuse coïncidence, mais….c’est moi qui l’ai faite, quand Craig est venu à la librairie! C’est moi qui lui ai posé les questions pendant l’interview et qui ait fait la traduction après. Contente que tu l’aimes, et merci !
J’aimeJ’aime
Chapeau à toi ! Cette interview est bien menée, intelligente et respectueuse de la parole de l’écrivain. Quelle chance tu as eu là !
Bien écrit, mon article, j’en sais rien, tu sais, j’écris comme ça vient, pas trop de relecture sinon je ne posterais rien !La confiance en moi n’est pas dans mes qualités de base !
J’aimeJ’aime
Hahahahaha alors rassures-toi, il est très bien. Je me suis bien amusée et lui aussi. Au moment où on a coupé, au milieu, je lui disais que Walt vieillissait dans chaque livre,
– « Comme tout le monde » qu’il me rétorque en riant franchement
– Mais quelque part il montrait plus de sentiments et d’humanité
et là, je n’oublierai jamais, il incline la tête et me lance un « Thank you » du fond du coeur.
Un moment parfait, en fait !
J’aimeJ’aime
J’imagine sans peine; en l’observant aux Quais du polar, on voit et on sent cette humanité sincère. Les conférences étaient passionnantes et il était très très attentif à ce que disaient les autres.
J’aimeJ’aime