Ici, l’ambiance sonore de ce voyage américain…

Voici un univers sonore pour accompagner ces belles lectures, la musique américaine n’a rien à envier à la littérature…Ces choix sont un peu nostalgiques, je le concède, mais toutes ces musiques m’ont fait vibrer et rêver. Je voudrais aussi écrire un mot en particulier sur Johnny Cash.

Quand j’étais enfant, j’avais un grand frère, mon frère aîné, Maurice, qui était fasciné par l’Amérique ( je parle là de la fin des années 60, j’avais 8 – 9 ans et lui 10 de plus ); il jouait de la guitare, portait des chemises western et faisait le cow-boy aux jambes arquées pour me faire rire; il était drôle, mon frère, et à la maison on avait bien besoin de ça, parce que c’était plutôt pas rigolo pour une enfant…mais c’est une autre histoire…Et donc, mon frère adorait Johnny Cash, entre autres, ( il était plus folk que rock ) et je me souviens très bien de la pochette d’un vinyl, 33 tours, sur lequel le chanteur était assis sur le toit d’un wagon, une jambe tendue et l’autre repliée, le chapeau légèrement relevé, et mon frère chantait « Take me home ». Et je n’ai pas écouté Johnny Cash pendant des années parce que mon frère s’est littéralement tué au travail en tombant d’un toit, en 1972, en laissant seule la jeune femme qu’il avait épousée deux mois plus tôt. Johnny Cash était une madeleine amère qui me faisait retourner en enfance, à ses moments les plus beaux et les plus rares, et c’était douloureux…Alors maintenant que je suis un peu plus grande, je réécoute Johnny Cash et ça me fait toujours quelque chose…Parce que bien sûr, j’adorais mon frère…

 

Il y a ça :

ou ça :

 

ou alors

 

mais aussi

et…

 

sans oublier 

 

et fin en hommage aux peuples natifs

 

Besoin de ça, ce matin…

Rien dormi de la nuit, cerveau encombré ( oui oui, j’en ai un qui traîne…), alors un petit remontant ou deux…

Un journaliste, un jour,  a dit à Hendrix  : « Qu’est-ce que ça fait d’être le meilleur guitariste au monde ? », à quoi Hendrix a répondu :

-« J’en sais rien, demandez à Rory Gallagher. »

Je sais, tout ça ne date pas d’hier, mais j’ai rien trouvé de mieux dans les morceaux du moment pour me garder la tête sur les épaules ce matin…