Un vrai bonheur, après pleins de bouquins rasoirs et ronronnants, ni drôles, ni émouvants, juste barbants…une pépite d’humour, adaptée au cinéma par Hitchcock.
Lecture idéale pour se détendre, et rire de bon coeur.
Je vous mets un lien vers un article qui parle très bien de cette friandise littéraire
et la bande annonce du film, en VO, elle est mieux qu’en français !
Extraits :
« La femme était blonde. Mieux c’était Une Blonde. Une blonde de série, avec d’épaisses boucles indéfrisables de cheveux oxygénés, des yeux bleus sans éclat, et une des six teintes de rouge à lèvres pour blondes appliqué selon une des six méthodes en vigueur. Une blonde fabriquée au moule, produite à la chaîne, tirée à des millions d’exemplaires, conçue par le progrès, enfantée par le cinéma et les magazines. Une des femmes anonymes et sans âge du vingtième siècle. Rien de ce qu’elle avait n’était à elle ; elle n’était pas elle. C’était la blonde de Piccadilly, de High Street, de Market Street et des petits bistrots. La blonde pour les moments de mélancolie des jeunes gens et les moments de brio des vieillards. La blonde qu’on peut rencontrer dans chaque ville, village et coin perdu du monde entier. Sa toilette, ses dessous et sa manière de dire « peut-être » étaient propriété mutuelle. »