C’est un livre qu’on m’a prêté après avoir lu ça :
http://lecoindelalimule.blogspot.fr/2013/05/comment-tout-commence-pete-fromm.html
Je viens juste de terminer ce très beau et très sensible roman. Le titre évoque l’histoire que des parents racontent depuis toujours à leurs deux enfants, Abilène et Austin, 20 ans et 15 ans, ainsi nommés du nom de la ville où ils auraient été conçus.Sur fond de désert texan, Austin nous narre la lente descente aux enfers de sa famille, causée par la maladie de sa soeur, atteinte de troubles bipolaires. Le baseball, auquel elle entraîne son frère, sera le catalyseur de l’ énergie terrifiante que va déployer Abilène dans ses phases maniaques, entraînant toute sa famille dans un immense chagrin. Austin est en adoration devant sa soeur, il refusera de voir, dans ce qu’il admire chez elle, les symptômes de sa maladie. 
Ce roman est totalement bouleversant parce qu’il est juste dans son expression, émouvant par ses personnages pour lesquels on ressent empathie, compassion, attachement…C’est l’histoire d’une famille « ordinaire », dont les différents membres s’aiment, mais qui va se retrouver dans la tourmente qu’entraîne le trouble mental .
L’évocation de la maladie est impressionnante, certains passages font vraiment peur, et l’écriture laisse monter lentement la crainte de ce qui va arriver, crainte qui frôle l’angoisse parfois, comme la scène de chasse à l’hirondelle, totalement marquée de démence…
Une magnifique histoire d’amour, avant tout, entre ces quatre personnages, dont Abilène la jolie rousse est le pivot. Un livre marquant, qui m’a beaucoup touchée par son humanité.
Tout à fait d’accord: « une magnifique histoire d’amour ».
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Je n’ai pas pu le lâcher; la scène des hirondelles est assez affreuse; ça peut être difficile, pour certaines personnes, de lire ce genre d’histoire, il faut avoir de la distance. Je ne sais pas trop faire, je m’immerge…mais pour moi, lire, c’est ça. En tous cas, merci de m’avoir prêté ce bouquin.
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Je trouve la scène des hirondelles très forte…quelle tension.
Pour moi aussi lire c’est ça. Je l’ai pas lâché…J’étais « inquiet » pour tous ces personnages…pas vraiment de distance donc.
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