Palpitant : R.J.ELLORY « Les anges de New York  » – éditions Sonatine – traduit par Fabrice Pointeau

Si vous n’avez pas peur du noir, des ténèbres qui habitent certains hommes, si vous n’envisagez pas un été de lecture rose bonbon, alors vous pouvez essayer Ellory. Je l’ai essayé, je l’ai adopté ! ( si c’est pas un argument choc, ça !!! )

Je viens de refermer ce roman : palpitant est le mot.

  Depuis quelques jours, je commençais des livres sans parvenir à y entrer, jusqu’à ce que j’ouvre celui-ci. C’est exactement ce qu’il me fallait. Vous connaissez tous, lecteurs, ces périodes creuses où rien ne nous satisfait, et où on ressent un manque parce qu’on n’a pas entre les mains le livre qu’on ne peut pas lâcher. Quant à moi, j’ai retrouvé là avec bonheur le grand talent de R.J.Ellory qui peint un tableau de la police de New York tout en nuances.

Franck Parrish appartient à la grande famille de ces flics qui font le succès du polar contemporain; ces héros déglingués par l’alcool, par les échecs personnels, par l’horreur qui les habite après des années de contact avec ce qu ‘il y a de pire en l’humanité. .Ellory est un écrivain au terme précis, qui arrive à faire froid dans le dos en nous mettant face à certaines réalités de notre monde et de ses institutions.

 Je l’ai découvert avec « Les anonymes » ( traduit par Clément Baude ) dans lequel il entrait dans les coulisses de la CIA, dont il démontait les rouages par le biais de ses personnages, véritablement pris au piège de ce système, qu’ils en fassent partie ou qu’ils en soient les cibles.

Puis j’ai lu « Seul le silence » ( traduit par Fabrice Pointeau ) sans doute mon préféré. Livre très très noir, souvent bouleversant, l’histoire d’une longue quête qui finira mal, très mal…

Je me suis acheté « Vendetta » ( traduit par Fabrice Pointeau )  qui comme le titre l’indique, met en scène la mafia.

Mais je m’attend au même plaisir de lecture qu’avec les autres livres.

R.J.Ellory est édité par les éditions Sonatine

A lire, cette interview

http://www.lexpress.fr/culture/livre/r-j-ellory-quand-on-etrangle-quelqu-un-c-est-qu-on-le-connait-bien_1121353.html

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