Trois courts récits, où l’on retrouve parfois les mêmes personnes, en tous cas, le narrateur est le même… Je ne vais pas arriver à en parler. Je citerai donc seulement des phrases qui pour moi ont un sens très profond, et un puissant écho. Le titre du livre est aussi celui du premier récit, et ces mots reviennent comme un leit-motiv, douloureux…
« Il faudrait s’arracher le coeur, on serait plus tranquille comme ça. »
« Il faudrait s’arracher le coeur, après on le répare et c’est fini. »
« Le coeur, on le met où on peut. Enfant, on vous le donne facilement mais ça ne veut pas dire qu’il est à vous pour toujours. Alors, parfois, aussi vite qu’on vous l’a donné, on vous le reprend. »
« A force de se souvenir, on ne sait vraiment plus rien. »
Je remercie Dominique Fabre d’avoir su et pu écrire ce livre. Moi, j’ai eu mal à le lire ( pas DU mal, mais bien MAL ) car je suis une lectrice masochiste et ces mots-là, je vais les garder dans ma bibliothèque intime, en compagnie d’un grand mouchoir…
Vous trouverez une biographie de l’auteur sur Babelio ( liens littérature )
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Et lisez par le lien « notre libraire », dans la rubrique « dernières lectures », un article du Canard enchaîné et un autre de Télérama. A lire aussi un très bel article de Juliette Einhorn, sur le site du Magazine littéraire.