J’ai lu ce petit récit hier, histoire de ne pas m’agiter les neurones, un peu fatigués en ce moment…et c’était parfait.
Notre élégant ambassadeur raconte son expérience sur le chemin de St Jacques de Compostelle, en partant d’Hendaye.
Rien de mémorable…ça se lit sans déplaisir. Je suis marcheuse et je n’ai retrouvé dans cette histoire que les inconvénients physiques qu’on peut rencontrer quand on enfile les kilomètres : les pieds venant en premier ! Pour le reste, je ne m’y suis pas retrouvée, c’est très personnel, c’est vrai.
Sinon, je reprocherai à l’auteur la grande distance qu’il met entre lui et les gens qu’il rencontre; on ne sent jamais ni sympathie ni empathie chez le narrateur, que ce soit avec les autres randonneurs ou avec les autochtones qu’il rencontre, c’est assez gênant et parfois très agaçant.
Il faut prendre ce livre pour ce qu’il est : une distraction bien écrite, mais sans grande envergure ( pensons à Nicolas Bouvier, et à son « Usage du monde » …).