« Les fantômes du vieux pays » – Nathan Hill – Gallimard / Du monde entier, traduit par Mathilde Bach

Comme promis, retour sur un livre qui m’ a emballée et impressionnée . Celui-ci est paru maintenant en Folio

La livrophage

« Si Samuel avait su que sa mère allait partir,  peut-être aurait-il fait plus attention. Peut-être l’aurait-il davantage écoutée, observée, aurait-il consigné certaines choses essentielles. Peut-être aurait-il agi autrement, été une autre personne.

Peut-être aurait-il pu être un enfant pour qui ça valait la peine de rester.

Mais Samuel ne savait pas que sa mère allait partir. Il ne savait pas qu’en réalité elle partait depuis des mois déjà – en secret, et par morceaux. Retirant des choses de la maison, une à une. Une robe de son placard. Une photo de l’album. Une fourchette du service en argent. Un édredon de sous le lit. Chaque semaine, elle prenait un objet différent. Un pull. Une paire de chaussures. Une décoration de Noël. Un livre. Lentement, sa présence s’atténuait dans la maison. »

Il y a des livres qui font un peu peur quand on les prend en mains la première fois. C’est…

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10 réflexions au sujet de « « Les fantômes du vieux pays » – Nathan Hill – Gallimard / Du monde entier, traduit par Mathilde Bach »

  1. Bonjour Simone, bon retour de Montréal si je comprends bien. En tout cas, à propos des Fantômes du vieux pays, je n’ai lu que du bien à son propos. Je l’ai noté. Et il semble que c’est un premier roman. Bonne journée.

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