« Si un tableau se fraie vraiment un chemin jusqu’à ton cœur et change ta façon de voir, de penser et de ressentir, tu ne te dis pas « oh, j’adore cette œuvre parce qu’elle est universelle », « J’adore cette œuvre parce qu’elle parle à toute l’humanité ». Ce n’est pas la raison qui fait aimer une œuvre d’art. C’est plutôt un chuchotement secret provenant des ruelles. Psst, toi, hé gamin, oui, toi. Un bout de doigt qui glisse sur la photo fanée. »
Cette phrase est belle, n’est-ce pas? Elle dit très justement et en peu de mots comment une œuvre d’art peut nous toucher. En peu de mots, c’est bien là la clé de sa justesse…
J’aurais bien aimé que comme le tableau ce roman se fraie un chemin jusqu’à mon cœur. J’y ai cru. En commençant cette lecture, j’ai été emballée par les – disons – 500 premières pages ( oui, en poche il y en a 1100…), et plus précisément les 300 premières, les 200 autres étant bien, mais déjà moins enthousiasmantes. Mais quel dommage, vraiment, que Donna Tartt soit ensuite devenue aussi bavarde ! Oh que j’ai trouvé le temps long ! Je me suis accrochée jusqu’au bout, ce qui m’arrive rarement, vous le savez, parce que bien que ce bavardage soit lassant, il y a parfois des fulgurances qui confirment bien que Donna Tartt a du talent. Mais pourquoi ces pages et ces pages de redites, scènes de défonce à n’en plus finir, véritable catalogue de la pharmacopée du drogué. Et puis surtout, l’imbroglio censé tenir lieu de suspense sur la disparition du tableau qui nous perd dans une liste de noms, de personnes et de détails auxquels on ne comprend plus grand chose très vite et qui au final n’apportent rien du tout au récit, mais au contraire l’alourdissent. Ce qui escamote presque totalement la réflexion sur l’art. Et puis j’attendais le retour de l’écriture du début de ce roman, qui avait su créer une atmosphère vraiment superbe, je m’étais attachée à Hobie et à son atelier aux odeurs de bois précieux, à son ambiance d’antre plein de trésors et où s’accomplit un travail d’artiste passionné. J’avais tellement aimé, bien que si triste, la relation tendre de Theo Decker et de sa mère. J’avais trouvé Andy et sa famille attachants, Pippa très jolie et étrange. Et c’est sans méfiance que j’ai continué; j’ai eu tort ! Oui, quel dommage. Je ne raconte rien de l’histoire, qui semble avoir été envisagée comme une parabole sur la vie, sur l’art, et selon moi, ce n’est pas une réussite. Je me suis trop ennuyée, finalement.

Prix Pulitzer? On était habitués à mieux que ça, et comparer ce livre à du Dickens ou du Tolstoï, faut pas pousser ! Des pavés, j’en ai lu. Padura, et ses « Hérétiques », Jaume Cabré – ohlala ! « Confiteor » les amis ! quel chef d’œuvre – et l’inoubliable « Lonesome Dove » de McMurtry.
Mais je m’arrêterai là, ce fut indigeste.
Comme pour d’autres livres encensés par critiques et lecteurs, j’ai lu presse et blogs, et je suis loin d’avoir été la seule à me barber avec ce roman, en particulier chez les blogueurs, qui se moquent un peu du consensus et tant mieux ! Pour exemple : ICI
Petit aparté pour Mary, tu as eu du nez en ne le lisant pas, jeune fille !!!
J’ai été moi aussi un peu déçue avec un roman de Donna Tartt, « Le maître des illusions ». Je tenterai cependant un jour « Le petit copain » ; celui-là, je ne sais pas…
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Ah ! Je me suis dit que je lirais Le Maître des Illusions, mais du coup…! C’est vraiment dommage, ce roman-là, ça aurait pu être bien
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OH. Même s’il semble que j’ai effectivement eu du nez, je suis déçue quand même. Quand tu m’en parlais l’autre jour, tu avais l’air tellement enthousiaste ! Je suis en train de lire « Miniaturiste » de Jessie Burton, et pour le moment j’aime beaucoup beaucoup. Je vous raconterai tout ca, mais je pense que s’il continue à être bien jusqu’au bout, tu devrais l’aimer, pour te consoler de ce chardonneret. Des bisous !
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C’est vrai, je suis dépitée ( je ne sais pas pourquoi, j’adore ce mot : dépitée ! ). Vraiment je croyais tenir un super bouquin, le début est si beau. Tant pis ! Je vais faire des achats ces jours, pour me trouver un truc super chouette ! Enfin j’espère, mais j’ai une telle liste, je vais bien trouver. Il y en a des tonnes chez Gallmeister ( Abbey par exemple ) . Sinon, j’espère que tout se passe bien pour toi !
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Oui tout va bien, là c’est la dernière ligne droite ! ON ouvre le 17 et il y encore tellment de choses à faire et à recevoir. Mais ca va etre bien ^^
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Alors ça va être la fête ! Je penserai à toi !
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Merci pour le lien. Je n’avais jamais lu l’auteure. Les bonnes critiques m’ont incitée à lire ce pavé. Il n’était pas pour moi. Je peine lorsque l’auteur ne parvient pas à me cadrer sur une intrigue, quand il émousse mon intérêt en divaguant sur trop de bavardages.
J’ai Confiteor dans ma PAL depuis sa sortie. Je vais tenter de lui faire une place cet été.
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Ton article reflétait bien ce que j’ai ressenti à cette lecture. Une énorme déception. Bon, nous savons la part conséquente qu’occupe la subjectivité dans la lecture. Pour « Confiteor », je regrette vraiment qu’il semble si peu lu ( en tous cas, pas énormément d’articles sur la blogo, par rapport à la grandeur du livre ). C’est sûr, pas facile, mais il m’a emportée, et quelle écriture, quelle construction !
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Tes articles sont aussi honnêtes quand tu as aimé que quand tu n’as pas aimé, ce qui est relativement rare tout de même ! C’est comme un gourmande fasse à un joli plat qui en salive d’avance, séduite à la première bouchée et puis lassée par un goût trop riche, écœurant…Je sens de la déception comme le regret d’un rendez vous raté ! Dépitée !N’empêche ta citation est belle et juste je crois !
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C’est ça : de bons ingrédients, un bon assemblage de départ, et puis des aromates, épices, trucs et bazars rajoutés qui gâchent tout, belle métaphore que celle de la cuisine !
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J’ai lu « Le maître des illusions » il y a longtemps, à sa sortie en France, et cela reste un grand souvenir de lecture. Un gros bouquin, qui se perdait peut-être une peu à certains moments, mais un grand souvenir de lecture. « Le petit copain » que Donna Tartt a mis ensuite tant de temps à écrire m’a en revanche un peu déçu, mais cela restait un bon livre, de mon point de vue… mais mon point de vue était peut-être fossé par le souvenir du premier. J’ai essayé de le relire mais je n’y suis pas parvenu.
J’ai lu « Le chardonneret » à sa sortie et j’ai bien aimé. Même si, effectivement, c’est la partie avec Hobie qui m’a le plus enthousiasmé. Du coup, j’ai certainement effacé cette impression de longueur… Donna Tartt reste un auteur que j’aime, malgré son côté laborieux, sûrement grâce au « Maître des illusions ».
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Une amie m’a dit de lire Le maître des illusions, je le ferai à l’occasion. C’est surtout la déception qui m’a fâchée, parce que le début est si beau. Et c’est si long ! Enfin, c’est vrai que tout ça est subjectif 🙂
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Je comprends la déception… c’est encore un livre trop encensé, ce qui fosse l’idée que l’on pourrait s’en faire. Paradoxalement, ce que j’en suis venu à aimer chez Donna Tartt, c’est un côté artisanal, que je ressens peut-être à tort.
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C’eST vrai, sans doute trop d’éloges gonflent les attentes, et on est déçu. J’attends d’avoir lu d’autres titres pour me faire une idée plus nette !
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J’avais déjà trouvé « Le maître des illusions » trop lent/long, alors là …
Je note en revanche que d’autres pavés (comme « Confiteor », dont le nombre de pages m’effraie) t’ont plu, eux, de bout en bout.
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Ben oui ! Je n’ai rien contre les pavés à priori ( puisque j’en lis ! 🙂 ) . Confiteor est pour moi – je dis pour moi – un chef d’oeuvre, sur la forme – extraordinaire – et sur le fond. On y est surpris, puis accroché, puis emporté. J’ai adoré ce roman ( chroniqué évidemment ! ). Hérétiques est super, j’y ai appris plein de choses, et puis Lonesome Dove se lit comme une épopée, un road movie à cheval, merveilleuse écriture, je ne me suis pas ennuyée une seconde ! Donc, tout ce que j’espérais et n’ai pas trouvé dans le Chardonneret
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J’ai une confiance aveugle en ton jugement, que je sais subjectif et honnête, comme tout bon jugement qui s’assume et se respecte !
Il y a tant de beaux ouvrages à lire, tant et tant que l’on n’en a pas le temps …. Alors je suis presque contente de me dire que celui-ci, ben non alors, ce n’est pas la peine ! C’est autant de gagné pour savourer les autres 🙂
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Ta confiance me touche ! Au fait, sais-tu que l’adaptation de « Promenons-nous dans les bois » par Redford sort au cinoche ? Je ne sais pas ce que ça va donner, mais ça me tente, pour les paysages, d’abord, et j’espère pour rigoler un peu.
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…..ahhhh – tu ne peux pas savoir comme je suis content de lire ta critique (et notamment les réponses aux commentaires…) – je n’avais même pas écrit de critique après la lecture (dont les derniers 200 pages au pas de course…) Je souscris tout (TOUT) ce que tu dis un « teaser » intéressant et ensuite…… (je me suis toutefois fais « allumer » par un lecteur sur mon blog quand je parlais de « Le fils » (Meyer) – à l’époque dans la liste du Pulitzer et « évincé » par le Chardonneret – et jugeait que le Chardonneret « était trop bavard »….) !
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AAAAAH ! Et bien contente moi aussi de lire ton avis qui rejoint le mien ! C’est ça, un livre bavard, trop bavard, trop long, trop décevant, je me suis sentie lésée après l’accroche ! Et puis c’est mon fiston qui me l’a offert, on lui a dit que c’était génial, et il était très embêté que je n’aie pas aimé. Les gens qui parfois nous allument parce qu’ils pensent autrement, il faut se dire que c’est inévitable, ça m’est arrivé aussi (quand c’est violent, je ne publie pas les commentaires parce que je suis pour la discussion, pas pour l’agression ). Le livre de Meyer, je vais le lire dès que possible, il me fait envie depuis longtemps. Je crois que je vais finir par aller m’inscrire à la médiathèque à Mâcon, parce que ça me coûte un bras, tous ces bouquins auxquels je ne sais pas résister !!! 🙂
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Aïe aïe aïe !!! Je l’ai acheté après avoir lu dans un de tes précédents posts que tu aimais… et j’ai acheté « le maître des illusions » dans la foulée… je vais avoir du mal à m’y attaquer maintenant que j’ai lu ton avis sur la lecture complète;.. J’ai quelques pavés de 1000 pages ( j’aime les romans longs dans lesquels on a le temps de s’enfoncer) et plus dans ma liste de vacances, dont le « lonesome dove » que tu m’as recommandé,. Je ne connais pas « confiteor » mais je vais me renseigner sur ce bouquin
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Oh ! Navrée ! Mais c’est vrai, le début était formidable, un vrai « piège à c.. » – d’ailleurs je m’y suis fait prendre ! 🙂 Tu dis que c’était pour offrir et que la personne les a déjà et hop, tu fais un échange ? Vraiment, désolée !
Confiteor est d’un tout autre tonneau, c’est de la grande littérature( à mon avis ), je l’ai chroniqué et mis une interview de l’auteur qui reçoit le prix de Courrier International. Pour Lonesome Dove, c’est le contraire du Chardonneret, faut s’accrocher, allez…les 150 premières pages (sur 1200 ), le temps de la mise en place des lieux, des personnages, le convoi qui s’ébranle, et alors après, pour moi ce ne fut que du bonheur.
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Petit temps pour le renseignement : pas paru en poche, le « confiteor » me fait l’effet d’un livre plutôt difficile, j’ai lu dans une critique qu’il est à rapprocher d’Umberto Eco dont je trouve les ouvrages (à part « le nom de la rose ») assez illisibles, trop savants et pas très bien écrits, ce qui ne me fait, du coup, pas trop envie.
De quel auteur est « promenons nous dans les bois » auquel tu fais allusion dans une de tes réponses aux commentaires, j’ai trouvé des livres pour enfants avec ce titre, et un roman de Ruth Rendell (que je n’ai jamais lue).
Et « le fils » de Philip Meyer, pas paru en poche non plus (je n’achète que des livres de poche, parce que je ne vais pas en bibliothèque et que ça me ruine déjà comme ça) me fait envie, c’est l’auteur dont je t’ai parlé à propos de « un arrière goût de rouille » que j’ai beaucoup aimé.
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Moi je n’ai pas trouvé que Confiteor fait penser à Eco ( que je trouve trop compliqué hors Le nom de la Rose comme toi ), c’est l’écriture qui au début demande un « apprentissage », un vrai travail littéraire – Eco n’est pas romancier, hein – , mais c’est vraiment fort, en tous cas, j’ai adoré ce livre étourdissant et, je me répète, trouve dommage qu’il ne soit pas plus lu. Promenons nous dans les bois est de Bill Bryson et paru en poche chez Payot ( chroniqué ici, un livre : instructif, comique, joyeux et intelligent, en fait une histoire vécue ).
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Le maître des illusions était vraiment pas mal, du coup quand celui ci est sorti en poche je l’ai acheté, mais j’avais un peu peur des longueurs et tu ne me rassure pas du tout ;0) C’est dommage, du coup je n’ai plus trop envie de le lire… Mais je me console en me disant que les deux dont tu parles et que conseille plus que fortement ;0) c’est à dire Hérétiques et Confiteor, sont sur ma PAL :0) Bon, en été je mets un peu mes neurones en vacances, je lis du léger et des vagabondages… Je me les réserve donc pour cet automne ! Bises et bel été (est ce que tu reçois bien mes articles maintenant ? j’ai fait un billet récemment sur une lecture « Zou » dont j’ai eu un vrai coup de coeur et qui est un reflet de ma vie)
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Ah non, je ne l’ai pas reçu, ou alors il m’a échappé ( je reçois pas mal de choses tous les lundis, je crois que je vais plutôt passer à la réception à la publication ). Je vais vérifier. De toutes façons, je vais lire les autres blogs même sans avoir reçu de notification !
Eh oui, très déçue et fâchée ! Après, on peut aimer, hein, plein de gens ont aimé. J’avais une forte attente, et ceux qui sont de mon avis ont trouvé surtout ce bouquin bavard et trop long pour rien, si on met à part le début, si prometteur : une arnaque !!!
En lecture d’été, c’est sûr que les deux autres et en particulier Confiteor, sont pas légers légers, ni en poids ni en besoin de concentration !
Je te souhaite à toi aussi de bonnes vacances. Moi, cette année ce seront de courts séjours à droite et à gauche( musée Courbet à Ornans et Besançon, petit tour en Corrèze vers Brive la Gaillarde pour voir un ami ) en attendant mi-septembre et un séjour au Pays de Galles d’une semaine. Je vais lire Zou ! bises !
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Comme je suis contente de te lire ! Moi aussi, j’ai eu un mal fou à le finir mais je me disais que cela venait de moi. Effectivement, le chardonneret est un oiseau très bavard !
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Moi aussi, ça me rassure, je me sens à nouveau normale !!! 🙂
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Et voilà, je suis confortée et réconfortée de te lire! je pense tout pareil. Mais le Maître des illusions, mon premier Donna Tartt, vaut le détour…dans quelques temps…
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Oui ! plusieurs personnes m’ont dit comme toi ! Mais je ne suis pas impitoyable, et je pense lire Le Maître des illusions plus tard. Parce que le début était si beau ici, je lui laisse une chance ! 😉
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Je me demande parfois si la traduction n’y est pas un peu pour quelque chose! J’ai, moi aussi, commencé ce livre en français car les deux traductions néerlandaises ainsi que la version originale étaient empruntées et j’aimais bien mais je n’accrochais pas vraiment, je l’ai ramené. Puis, la semaine passée, une collègue m’a dit avoir adoré ce livre. Je suis donc retournée à la bibliothèque et cette fois, c’est avec une traduction néerlandaise que je suis revenue. J’ai donc pris ce livre et vers minuit et demi, je l’ai pris en me disant que je m’endormirai facilement! Ce n’est pourtant que vers deux heures du matin que je me suis forcée à fermer ce livre car je n’arrivais pas à m’arrêter de lire! Inutile de te dire à quel point ce fut dur, ce matin, lorsque mon réveil à sonné à 4 heures! Maintenant, comme toi, je ne suis qu’au début mais ce début me plait mieux en néerlandais ( il faut dire que c’est une très bonne traductrice! ). Et pourtant, le Français est ma langue paternelle et dès que j’en ai l’occasion, je choisis cette langue pour lire les livres que j’emprunte à la bibliothèque lire un livre en Français non seulement parce que j’aime cette langue mais aussi afin de ne pas l’oublier! Il est possible qu’au bout de 300 ou 500 pages, peu importe la langue, que j’abandonne, aussi déçue que toi! Je suis très curieuse!
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Tu me diras !
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C’est un livre très, très long et j’ai eu de très, très longues journées :-)! J’étais tellement emballée que mon mari a été cherché, lui aussi, ce livre, la traduction française que j’avais commencée! Nous comparons parfois certains passages que je trouve merveilleux et j’avoue m’être trompée, la traduction française n’y est pour rien! J’aime toujours autant, je suis au moment où le héros retourne à New York et se réfugie chez Hobie, quelle joie de retrouver cet endroit magique!. J’ai un peu moins aimé la partie à Las Vegas (bien que j’ai trouvé l’amitié entre les deux adolescents merveilleuse! ). Comme je te l’ai dit, après des journées de 10 heures avec 28 enfants au centre, j’ai parfois tendance à m’endormir le livre dans les mains! Je recommence donc souvent les pages lues la veille, j’imagine que tu connais cela :-)! Mais jusqu’à présent, j’aime toujours autant bien que certains passages ne sont, en effet, pas nécessaires. Que des adolescents ayant autant souffert choisissent le chemain du bonheur artificiel est compréhensible mais il y a certains moments où l’on se lasse de lire » je me suis levé avec une gueule de bois ». A part ça, je suis enchantée que le weekend commence pour me replonger dans ma lecture qui, je l’espère, sera terminée avant les vacances de Pâques qui commencent en Belgique à partir du 03/04. Pourquoi? Pour la simple raison que les enfants n’ont pas écoles et par conséquent, j’ai beaucoup plus de travail pendant les vacances scolaires comme tous (toutes) les éducateurs (trices)! Mais je pense avoir terminé d’ici là! J’avoue donc avoir eu, comme toi, un petit moment de déception, déception très vite passée à partir du moment où il retrouve le monde de Hobie et Pippa! Les passages sur cette maison, sur le quartier, les horloges indiquant toutes une heure différentes…Ce sont ces passages si bien écrit qui font que quoi qu’il arrive, on continue, on continue….Comme tu le dis si bien, Donna Tartt a un talent fou et cela joue un très grand rôle aussi!
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Oui ! on coince un peu sur les mêmes passages, nous aimons les mêmes, oui, Hobie et Pippa, tout ce qui se passe chez eux avec eux est magique. Comme toi, les longs longs longs passages de beuveries sont ceux qui m’ont terriblement saoulée ( 😉 ), mais comme je l’explique souvent, c’est un truc très personnel, je peux supporter, mais pas sur une telle longueur, histoire perso oblige, ça m’énerve c’est ainsi.
Bonne lecture amie belge et repose-toi un peu !
Bises!
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Je l’ai terminé et…j’ai adoré! Mais heureusement que nous n’avons pas tous les mêmes goûts! J’ai décidé de lire à présent son premier roman, mon frère l’a lu il y a des années et m’a dit qu’il avait beaucoup aimé « Le maître des illusions », j’espère qu’il me plaira! Joyeuses fêtes de Pâques.
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Bien sûr, heureusement que les goûts varient ! Bon WE et à bientôt !
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Je ne sais pas si tu as lu « Le maître des illusions » mais j’ai le sentiment que ce livre te plaira plus que « Le chardonneret »! J’avoue que je suis plus séduite par ce premier ouvrage de Donna Tartt que je termine. J’aimerais avoir ton avis. Je lis attentivement tes commentaires que tu nous envoies et ma liste devient longue :-)! Quelle joie d’avoir découvert ton blog!
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Non, pas encore lu mais je n’ai pas renoncé à Donna Tartt ! Du tout ! J’ai trouvé que l’écriture était superbe et que les 300 premières pages du Chardonneret sont sublimes ( et la fin aussi ) , je trouve juste que c’est bien trop long sans raison valable et puis les scènes de défonce à n’en plus finir, j’ai du mal quand c’est ainsi beaucoup trop long. Mais je ne dis pas que c’est mauvais ! Et sur tes conseils et à la première occasion, je lirai Le maître des illusions ! 😀
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Dire qu’avant avoir entendu parler de ce roman il y a un an, Donna Tartt est devenue une écrivaine très importante et j’adore ses livres! Dans mes lectures de 2017, j’ai commencé par « Le chardonneret » que beaucoup de gens me conseillaient, j’ai adoré! Puis je me suis attaquée à son premier roman, « Le maître des ilusions » et je n’ai encore jamais lu un livre qui se passe dans le milieu universitaire ( je devrais rajouter élitaire! ) aussi bien écrit ! J’ai enfin lu le second que beaucoup de personnes n’avaient pas trop aimé et que j’ai adoré pour plusieures raisons: ce livre parle de l’Amérique profonde des années ’60 et ’70, et pas n’importe où! En Virginie! L’héroîne est une petite fille attachante et pleine d’imagination! Et enfin, l’humour! J’ai hurlé de rire en lisant certains passages sensés être dramatiques mais tellement bien décrit! Alors, si je peux me premettre un livre, c’est « Le petit copain » qui a déçu tant de gens et qui m’a ravit! Je pense que trop de gens ont malheureusement confondu cet ouvrage avec un polar! Cela commence en effet par un meurtre non élucidé mais page après page, chapitre après chapitre, on s’intéresse davantage à cette famille, à la plus jeune des enfants, aux tantes, à la femme de ménage ( une afro-américaine qui comme dans bien des familles de l’époque, remplaçe la maman ), on est émerveillé par cette nature. On découvre en même temps que l’héroîne de cette superbe histoire que dans ces petites villes sudistes doivent cohabiter ( tout en restant à leur place ) les américains de race blanche riches, les « rednecks » et enfin, les afro-américains! La religion et les superstitions sont encore très ancrées dans les esprits qu’on oublie tout à fait qu’il y a peut-être un ou une meurtier(ière) ! Bon je m’arrête, je voulais simplement te parler d’un livre qui te plaira! C’est la passion qui parle :-)! Bisous!
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Ah ! Wivine ! Je note, j’en ai beaucoup entendu parlé, mais ce sera quand j’aurai fini les non-lus de ma bibliothèque ! Tu sais ce que j’ai pensé du Chardonneret ( bon mais des passages en trop, trop long pour rien à mon sens ), pour autant, je reconnais le talent ! Bises amie belge !
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